Comment trouver le bonheur et un sens à notre vie à partir de 5 clefs toutes simples?

Comme promis je reviens sur ma lecture de l'été qui, au premier abord, n'a pas l'air très enthousiaste, mais qui porte sur une question s'avérant très importante et qu'il vaut mieux se poser le plus tôt possible : comment ne rien regretter sur notre lit de mort?

 

Comment en effet nous voir heureux et serein au jour de notre mort en étant capable de nous dire que nous avons rempli le but de notre vie? Que les projets qui nous tenaient à cœur ont été entrepris, que nous avons réussi à nous occuper de notre famille, de nos amis. Imaginez pouvoir dire comme Édith Piaf au seuil de votre vie "non, je ne regrette rien"? Vous dire que vous avez trouvé un sens à votre vie et que vous avez été heureux?

Alors bien sûr, cela ne semble pas toujours aisé. On a peur de ne pas être satisfaits de notre parcours et on préfère parfois fuir et éviter de penser à la mort en laissant notre vie 

avancer sans trop y réfléchir. On se dit qu'on a le temps et on remet au lendemain ce qui donne du sens à notre présence sur terre. Mais, allez vous me dire, n'est on pas parfois déçus des chemins entrepris, en croyant avoir suivi notre voie? N'est on pas coincés et n'avons nous pas peur, tout comme Du Bellay qui rêvait de se rendre à Rome, d'être finalement pleins de regrets après avoir été jusqu'au bout de son projet? Bien sûr, cet article n'a pas pour but de vous faire croire qu'il y a un chemin tout tracé pour être sûr de ne rien regretter sur votre lit de mort et qui vous assurera que tout ce que vous entreprenez sera bon. Mais si vous n'essayez pas, vous pouvez être sûrs que les regrets ne seront pas loin de toute façon.

 

 A travers le livre Ce qu'il faut savoir avant de mourir de Jhon Izzi que je vous invite à lire, j'ai trouvé des pistes assez intéressantes sur lesquelles je vous propose de nous arrêter.

Le concept de départ est simple et ne sort pas du chapeau d'un magicien : pour arriver à discerner des éléments communs que les hommes regrettent le plus avant de mourir, il a tout simplement recueilli les témoignages de 235 personnes de 59 à 105 ans (ce n'est qu'aux environ de 60 ans que l'on commence à voir sa vie de manière rétrospective selon l'auteur) de tous métiers et cultures confondues. Et malgré ces différences sociales, d'âge, de statut et de religion, cinq éléments fondamentaux sont ressortis :

 

Avant de vous les donner, attendez vous à vous dire en les lisant : "mais ça je le sais déjà, c'est bon!" ou "ok ma vieille, là, tu m'apprends rien! Next!". Évidemment, personne n'est dénué de sagesse et nous savons tous ce qu'il faut faire, au fond, pour être heureux. La différence fondamentale entre les gens qui sont heureux et ceux qui ne le sont pas, c'est que les premiers mettent en pratique ce qu'ils savent qui est bon pour eux alors que les autres le remettent toujours au lendemain. Et cela est humain! Moi-même, je le fais. Donnons nous le droit à l'erreur mais ne nous donnons jamais le droit de mettre notre vie en mode automatique!

Voici donc cinq concepts tout simples à mettre en pratique pour être heureux, donner un sens à votre vie et donc ne rien regretter sur votre lit de mort :

  1. Demandez vous toujours si vous menez la vie que vous souhaitez. ça peut paraître simpliste mais souvent, on ne suit pas son cœur. Or, c'est cela qui rend heureux. Restez éveillés pour ne pas vivre la vie que vous ne voulez pas et le regretter le jour de votre mort ("je n'aurai pas dû faire cela comme ça" "Si j'avais fait cela, j'aurai été heureux"...)
  2. Ne laissez aucun regret derrière vous. A la fin de notre vie, ce que nous craignons le plus, ce n'est ni la mort, ni la fait d'avoir pris des risques ou d'avoir échoué. Ce qui nous fait le plus peur, c'est de regretter de ne pas avoir pris ces fameux risques, de ne pas avoir tenté notre chance et donc d'opter pour la sécurité et le fait de ne pas faire d'erreur. C'est le fameux "j'aurai dû".
  3. Donner et recevez de l'amour. Aimez-vous vous-mêmes, aimez les gens qui vous sont chers et dites leur, privilégiez l'amour dans toutes vos interactions. Évitez le "je ne lui ai même pas dit combien il/elle comptait pour moi"
  4. Vivez le moment présent. Considérez que chaque jour est don et n'attendez pas que ceci ou cela vous arrive pour être heureux. Vous avez déjà de quoi l'être pleinement! Ne ressassez pas le passé et arrêter d'imaginer le pire dans le futur.
  5. Donnez plus que vous ne recevez. Ce qui compte vraiment dans la vie, c'est ce que nous laissons derrière nous, c'est la différence que nous avons faite dans le monde. Le monde attend quelque chose de vous, où que vous soyez et quelles que soient vos difficultés, et c'est cela qui donnera du sens à votre vie. Vous pouvez faire le bien autour de vous. Se soucier du sort du monde rend plus heureux que de se soucier de son sort. 

Objectif de cette semaine :

 

Pour apprendre à mettre en pratique ces cinq clés pour être heureux et donner du sens à votre vie sans rien regretter au jour de votre mort, écrivez les questions suivantes sur un papier que vous laisserez sur votre table de nuit. Chaque soir répondez-y pour savoir si vous avez agi dans le sens de votre bonheur ou non. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à rectifier le tir du mieux que vous le pouvez le lendemain!

  1. Est ce que j'ai mené la vie que je voulais aujourd'hui?
  2. Quels risques prendrai-je demain si je savais qu'aujourd'hui qu'il ne me restait qu'un an à vivre?
  3. Ai-je fait de la place pour ma famille, mes amis? Ai je été sympa avec les autres et avec moi-même?
  4. Est ce que j'ai pleinement apprécié tout ce que j'ai fait aujourd'hui?
  5. Ai je contribué, même avec un petit geste, à faire de ce monde un meilleur endroit à vivre?

Une fois la semaine passée, faites un retour sur votre bien être et voyez si cela a fait une différence. En tous cas, c'est ce que je vais faire et je reviendrai pour vous faire un bilan sur le sujet. Et surtout, n'hésitez pas à me faire part vous aussi de votre retour dans les commentaires. J'ajoute que si cela vous apparaît trop fastidieux, mettez alors votre attention sur une ou deux questions. Mieux vaut faire un peu que pas du tout. Vous avez le temps pour mettre en pratique et pouvez ne faire qu'une question par semaine. L'essentiel, c'est de ne pas rester inactif!

Ensemble, faisons avancer la recherche dans le développement personnel!

 

N'oubliez pas non plus que je propose des rendez-vous de coaching très accessibles avec un premier contact gratuit si vous avez besoin d'un coup de pouce plus personnalisé et qu'il suffit de me contacter par mail à elodie.dumez@yahoo.fr


Bilan

La première chose que je peux vous dire, c'est que cet exercice est le plus éprouvant que j'ai réalisé jusque là, dans le sens où se poser ce genre de questions nous confronte à nous même, à ce que nous voulons au plus profond de nous. L'ennui, c'est que pour ma part, mes aspirations sont surtout professionnelles en ce moment et qu'elles se heurtent souvent à la peur de manquer. Je ne pensais pas ressentir à ce point les répercussions de la crise économique, mais me poser la première question chaque jour : "est ce que j'ai mené la vie que je voulais aujourd'hui?" me montrait régulièrement que j'avais en tête des projets professionnels nouveaux qui m'éloignaient de ce que j'aimais vraiment en échange d'une envie d'être dans une situation financière plan plan. Je me suis donc vue souhaiter m'inscrire à un concours de la fonction publique alors qu'au fond de moi, cela ne me satisfaisait pas. Le pragmatisme m'orientait même vers un concours administratif...

 

En fait, je n'ai rien contre le fait d'être dans cette branche et j'envie même ceux qui y sont heureux. Mais en ce qui me concerne, cela ne me satisfait pas et je suis sûre que je regretterai ce choix de vie si je le faisais. Le coaching de vie, l'accompagnement des élèves, c'est cela qui me passionne, et j'en vis, pas aussi confortablement que le voudrait ma famille, mais je suis indépendante. Et il est sûr que s'il ne me restait qu'un an à vivre, je poursuivrai dans cette voie. Voilà donc en quoi ces deux premières questions ont été difficiles cette semaine. Je n'ai pas, à l'heure actuelle, trouvé de réponse parfaite, mais ce qui est certain, c'est que je ne dois pas laisser tomber le coaching de vie. Pour l'instant, ma solution normande est de faire en sorte de devenir fonctionnaire à mi-temps et d'être coach à mi-temps. Par contre, là où l'exercice m'a été très profitable, c'est qu'il m'a aidée à mettre en route un projet qui m'a toujours tenu à cœur : travailler en bibliothèque. La providence a été de mon coté il faut dire puisqu'aucun concours administratif n'est en cours cette année, à part un concours inaccessible de par les connaissances trop nombreuses à acquérir en droit publique, en économie et en gestion. Par contre, celui de bibliothécaire l'était, ce qui est pourtant rare. Je sais bien que les gens sont très nombreux à le passer et que seul 2% environ réussissent, mais au moins, je ne regretterai rien. Je pense que sur mon lit de mort, je m'en serais voulu de ne pas l'avoir tenté.

 

Les questions 3 et 4 ont été plus faciles : ai-je fait de la place pour ma famille, mes amis? Ai je été sympa avec les autres et avec moi-même? Est ce que j'ai pleinement apprécié tout ce que j'ai fait aujourd'hui?

Mais là aussi, j'ai eu de la chance. J'ai eu l'occasion cette semaine de faire de la place à mes amis et de rencontrer de nouvelles personnes très sympas mais aussi de voir de la famille. Ce week-end notamment a été intensif en bons événements, et ce sont des moments que l'on apprécie pleinement et sans regrets!

Pour la dernière interrogation, "ai-je contribué, même avec un petit geste, à faire de ce monde un meilleur endroit à vivre?", cela m'a permis de faire plus de petites choses qui m'ont rendue heureuse, comme discuter avec le caissier d'un magasin et rire avec lui au lieu de ne rien dire ou de discuter dans une salle d'attente avec une dame plutôt que d'attendre en faisant la tête (parce que c'est toujours stressant les rdv  médicaux...). J'ai en fait été beaucoup plus ouverte à mon environnement, et c'était très agréable. A refaire!

 

La seule chose que je regrette cette semaine, c'est de ne pas avoir pris du temps pour moi pour la méditation. J'ai des exercices nouveaux que m'a envoyés une amie sophrologue et un cd que j'ai acheté pour apprendre à mieux gérer la douleur, et je ne m'en suis pas encore servi. Donc, il faut absolument que j'y pense pour être également sympa avec moi et prendre du temps pour moi ;) On arrête pas de le répéter aux clients et on ne le fait pas soi-même... Bref! je vais y remédier la semaine prochaine.

 

Et vous, quels bénéfices avez vous tirés de ces questions?

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Commentaires: 2
  • #1

    Sébastien (mardi, 06 septembre 2016 13:28)

    Excellent article, qui rejoint mon état d'esprit du moment. A cultiver pour ne pas le prendre dans l'océan de la routine...

  • #2

    Elodie (auteur du blog) (mardi, 06 septembre 2016 15:59)

    Merci beaucoup pour ton commentaire! Et oui, à cultiver, d'où l'idée du petit post-it ou du papier ou du carnet sur la table de chevet. Il ne faut pas oublier que la vie est courte et qu'il faut en profiter. N'hésite pas à faire part de ton retour sur la question si tu essaie ces outils cette semaine ;)