Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une : retour sur ce roman best-seller

Cette semaine, je vous présente une nouvelle rubrique qui s'étoffera au fur et à mesure de mes lectures, celle des retours sur des livres en rapport avec le développement personnel. 

Cependant, il ne s'agira pas uniquement de critiques de livres mais, comme d'habitude, d'une occasion de mettre en pratique des outils pour développer sa confiance en soi. Et ce livre en regorge! Le plus difficile sera donc de choisir les exercices de la semaine... 

 

Mais pourquoi commencer par ce livre? Ce choix est simple : si je devais débuter mon initiation au développement personnel par un ouvrage, ce serait celui-ci, à la fois pour sa facilité de lecture et pour les outils qui y sont décrits.

Pour vous donner une idée de l'histoire sans vous en dire trop non plus :

L'intrigue commence par un accident de voiture d'une femme de 38 ans (et quart!) nommée Camille, le soir d'une pluie battante. ça aurait pu se transformer en film d'horreur si la maison sur laquelle elle était tombée en cherchant du secours ne s'avérait être celle d'un routinologue, mot inventé par l'auteur pour traduire l'un de aspects du travail de coach : redonner du sens à la vie de ses clients et les sortir de la routine. La crise de la quarantaine guette donc notre héroïne...  Une discussion s'instaure entre les deux personnages en attendant la dépanneuse et débouche sur un échange de carte de visite.

Après quelques hésitations, l'héroïne contacte le coach pour qu'il l'aide à sortir du train train quotidien : travail inintéressant, mari avec qui la flamme des débuts  s'est éteinte, enfant qui ne veut pas faire ses devoirs, disputes etc.

 

Ce que j'ai aimé et pourquoi je vous recommande ce livre :

L'intérêt majeur de cet ouvrage est qu'il s'agit bel et bien d'un roman. Quand on veut lire sur le développement personnel, que ce soit par des magasines connus comme psychologie magasine ou des livres, des best-seller tels que ceux de Christophe André, on peut se heurter à une forme de flemmingite aigüe qui consiste à ne pas aimer lire s'il n'y a pas d'histoire. On reste tous des enfants parfois... Ou alors, on va les lire mais les informations seront tellement nombreuses que l'on peut être amené à baisser les bras.

Avec Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en a qu'une, inspirée d'une citation de Confucius ("on a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte que l'on en a qu'une"), on peut s'identifier au personnage et s'attacher à sa transformation. Les exercices de coaching sont décrits lors des séances avec le routinologue puis vus en action à travers Camille. De plus, tous les outils sont résumés à la fin et encouragent à passer du personnage à soi-même. 

Il s'agit donc d'un apologue, c'est à dire d'une histoire dont on ressort une morale et qui est censée nous faire changer, à la fois de point de vue sur la vie et de comportement si on le souhaite. Plaire et instruire, voilà à mon sens le but de l'auteur.

Bien sûr, n'oublions pas le précurseur de ce genre contemporain, Laurent Gounelle, dont le style est plus travaillé à mon sens et qui a déjà écrit de nombreux ouvrages, comme Les dieux voyagent toujours incognito et dont l'intrigue ressemble à Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une. Commencer par celui de Raphaëlle Giordano serait plus logique avant de se lancer dans du Gounelle, mais bien sûr, tout cela reste subjectif. A vous de voir, enfin, de lire!

 

A fuir si :

-Vous n'aimez pas le développement personnel, le coaching, la psychologie.

-Vous êtes un grand lecteur de romans et que le développement personnel n'est pas votre but premier en achetant un livre, mais le divertissement d'une intrigue bien ficelée.

-Vous n'aimez pas les ouvrages avec un style trop facile à lire de type Marc Levy ou Musso (sachant qu'il ne s'agit pas là de reproches. Le même argument peut être retourné de manière positive, selon les goûts personnels)

-Vous n'aimez pas les happy end trop faciles à deviner!

-Vous n'aimez pas les contes philosophiques trop optimistes (que Voltaire se serait fait une joie de critiquer). L'évolution de Camille est en effet trop facile et rapide.  Rien n'est dit des blocages qui peuvent se produire avec un client en coaching, ni des peurs qui peuvent enfreindre ses avancées. C'est le client de coaching idéal sur qui tout fonctionne du premier coup. 

 


Objectif de la semaine :

 

Je vais sélectionner trois outils présents dans le livre. Choisissez en un que vous  mettrez en pratique durant la semaine et mettez vos impressions dans les commentaires afin d'apporter le plus de témoignages possibles.

 

Je ferai de même et mettrai dans le bilan de la semaine prochaine l'exercice que j'aurai pratiqué et ce que j'en aurai retiré.

  1. Choisissez une personnes qu vous admirez, que ce soit une célébrité vivante ou morte, ou quelqu'un de votre entourage. Sélectionnez l'un des traits de caractère que vous appréciez chez elle et amusez vous à agir comme elle au quotidien.
  2. Faites une rumignote : c'est une cagnotte contre les ruminations sur le même modèle que les gros mots avec les enfants. Au lieu de mettre une pièce à chaque fois que vous dites un gros mot, faites le à chaque fois que vous vous voyez en train de ruminer quelque chose de négatif. Dites le à votre entourage qui sera ravi de vous prendre en flagrant délit!
  3. Apportez de l'oxygène à votre corps : indispensable pour ressourcer son cerveau et son corps, la pratique d'une bonne respiration vous aidera à vous sentir mieux. Deux à trois fois par jour, asseyez vous, fermez les yeux, détendez votre corps et procéder à quelques respirations profondes en suivant ce schéma : inspirez jusqu'à 4 secondes, bloquez 2 secondes, expirez 4 et bloquez 2. Réitérez 5 à 10 fois par session. 

Le petit plus!

Pour terminer, un échange intéressant avec des personnes pour et d'autres contre au sujet du livre dans l'émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier :

 


Bilan

La respiration... C'est tellement simple qu'on en oublie à quel point c'est agréable! Vous l'avez compris, j'ai testé cette semaine le  troisième outil : apporter de l'oxygène à votre corps par une respiration profonde deux fois par jour (voir plus haut pour la description complète de celui-ci).

 

Je n'avais jamais pratiqué ce style d'exercice sans attente, c'est-à-dire, sans un objectif précis en tête. Les deux fois où j'ai fait de la respiration, c'était en groupe de sophrologie, puis avec des cd de méditation. Dans les deux cas, mon but avait été d'amoindrir le stress que l'on peut tous vivre lors d'étapes importantes de sa vie. Lors de ces deux expériences, j'ai pu apprécier le moment présent au cours des séances, mais cela ne m'aidait pas, une fois de retour à la vie normale, à être moins anxieuse.

 

Autant vous dire que cette semaine, je n'avais pas d'attentes particulières. Je voulais justement voir ce que ça donnait quand on le pratiquait sans objectif précis. Et je dois admettre que dans cet état d'esprit, c'est beaucoup plus agréable, d'une part parce que je n'ai pas été déçue par le fait de ne pas arriver à ce que je voulais, et d'autre part parc que j'ai eu la bonne surprise de constater que cela m'aidait à me reposer.

 

En effet, respecter le simple fait de devoir se poser deux fois par jour pour respirer apporte des pauses qui nous forcent à revenir à l'instant présent, en laissant de coté, pour un petit moment, la course incessante de la journée. Sur moi, ça avait un peu l'effet d'une sieste : cela me reposait assez pour avoir de l'énergie pour la suite du quotidien.

Une autre conséquence positive fut la détente de mon cerveau (je ne vois pas comment le dire autrement!) Comme en ce moment je travaille beaucoup sur l'ordinateur, j'ai ce que j'appelle souvent "la tête farcie", à savoir que j'en ai plein la tête et que je commence à pas mal fatiguer... Et bien j'ai remarqué qu'en me posant quelques minutes pour respirer, cela me permettait de me sentir mieux, de désengorger en quelque sorte mon cerveau.

 

En conclusion, je ne sais pas si je vais garder cet exercice au quotidien car j'avoue avoir du mal à m'y tenir deux fois par jour à heures fixes (sachant que je teste des outils chaque semaine...) Mais par contre, le faire au besoin quand je trouve que j'ai la tête trop "farcie" à cause de l'ordinateur, je pense que c'est une habitude qui est déjà ancrée en moi ;-)

A ne pas faire donc, si vous avez de trop grandes attentes au niveau émotionnel. Je verrais plutôt cela comme une aide complémentaire à un suivi. D'ailleurs, dans le livre, c'est le cas : Camille ne compte pas que sur cet exercice pour aller mieux. Il en faut plusieurs! C'est la même chose pour nous.

Je comparerai cela à un bon massage : ça fait énormément de bien mais si vous avez une gros problème de santé type déformation de la colonne vertébrale, ce n'est pas ça qui va vous guérir. Mais ça fait du bien et c'est mieux que de prendre des médicaments!

 

Et vous, quel(s) effet(s) positif(s) avez vous trouvé(s) en essayant ces exercices?  

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Commentaires: 13
  • #1

    Mimi (mardi, 21 mars 2017 18:06)

    Super! J'ai moi aussi déjà lu ce livre et il m'a beaucoup inspirée. Il faut oublier le coté bisounours et se laisser porter!
    L'émission que tu as mise à coté est intéressante, je ne l'avais pas vue. En général je ne suis pas friande de ce genre d'émission mais j'ai bien aimé la façon dont l'auteur a réagi. ça montre qu'elle fait ce qu'elle dit dans son livre.

  • #2

    Philippe (mardi, 21 mars 2017 19:52)

    La deuxième vie commence quand tu prends conscience de ton existence. Je crois que tout le secret est là. Combien de personnes n'ont pas réfléchi au pourquoi je suis là et pourquoi je mène ce style d'existence. Que se soit un roman, un livre de développement personnel ou sur la spiritualité, peu importe, l'important, c'est de se poser les vrais questions sur soi, sur la découverte de soi qui mène au travail sur soi. Il est certain que la vie est comme une tornade qui emporte tout, sans pouvoir se poser et prendre du recul et la journaliste dans l'interview, la très bien remarquée. D'où la nécessité de prendre du temps pour soi, pour s'aimer et s'écouter

  • #3

    Elodie (auteur du blog) (mercredi, 22 mars 2017 09:21)

    Merci à vous Mimi et Philippe pour vos commentaires qui permettent d'élargir nos points de vue. N'hésitez pas à tester les outils et à me dire ce que vous en avez retiré d'ici la semaine prochaine. A bientôt!

  • #4

    Alice (jeudi, 23 mars 2017 19:37)

    Je ne commente jamais d'habitude mais je me lance! Je lis tes articles depuis un bon moment et je les aime beaucoup. Et pour une fois, j'ai déjà fait un des exercices : en fait, j'ai déjà lu ce livre et mis en pratique la rumignote. Je trouve ça rigolo et c'est vrai que ça apprend à faire attention à moins ruminer. Mais bon, il faut s'y tenir et au bout d'un moment, c'est lassant. C'est surtout au début que ça a marché pour moi car ça a été comme une sorte d'électrochoc me montrant que je broyais beaucoup plus de noir que je ne pensais.

  • #5

    Elodie (auteur du blog) (mardi, 28 mars 2017 09:49)

    Merci beaucoup pour ton partage et tes compliments qui me font très plaisir :-)
    L'aspect lassant de la rumignote est en effet un élément à connaître. ça marche en fait mieux quand on a des enfants qui se prêtent au jeu et nous remettent à l'ordre. Mais rien que pour l'électrochoc, ça vaut le coup!

  • #6

    Philippe (mardi, 28 mars 2017 21:00)

    Mon conseil, Elodie, mais il est vrai que je suis un ancien sportif, deux fois trophées d'or dans les cyclos-portives, étapes marathon de montagnes de la fin des années 80, début 90, c'est de respirer en marchant ou en courant, trois ou quatre foulées d'inspiration profonde et lente, un peu d'apnée entre les inspirations et les expirations, 2 foulées et quatre à cinq foulées sur l'expiration douce. La marche afghane utilise ce type de rythme, ce qui permet de parcourir de longues distances. L'entrainement parait fastidieux dans les débuts, mais le corps et l'esprit s'accoutume vite et s'adapte, si bien sûr, on lui laisse le temps d'un repos compensatoire. Je fais 8 à 10 kilomètres ainsi, sans forcer, avec le plaisir d'une balade dans la nature en plus. Je pratique, même les foulées sur terrain dégagé et sécurisé, les yeux fermés pour ressentir le lâcher prise, une sorte de méditation active, que je ne conseille pas aux novices pour qui l'attention sur la respiration est déjà peu évident. Par contre, en méditation suivre le rythme de sa respiration en la prolongeant doucement sur les inspirations et les expirations, est à la portée de presque tous, sauf pathologies cardiaques ou autres. Un dernier petit mot, la sophrologie utilise la respiration, surtout dans la relaxation dynamique qui est inspirée du yoga, du Qi gong. Moi, j'adore le Qi gong parce que l'on harmonise les mouvements avec des respirations douces et profondes en fermant les yeux pour ceux qui préfèrent percevoir les sensations , c'est une forme de méditation active mais très douce. De toute manière, on termine toujours par la méditation mains posées sur le Dan Tian et on se concentre sur le centre énergétique du corps.Je pourrai parler des respirations indiennes du Pranayama, je crois que j'ai écrit un ancien article là dessus à mes débuts, dans l'art de respirer.

  • #7

    Élodie m (lundi, 10 avril 2017 17:14)

    Un peu en retard, mais je suis là !☺ J'ai 2 tirelires : un oiseau vert aux motifs multicolores pour les pensées positives et une grenouille rouge aux motifs multicolores aussi pour les pensées négatives, et je mets des nouilles (je n'ai jamais de monnaie !�) dans la tirelire correspondante selon le type de pensées, et je compte pour faire mon bilan de comparaison à la fin de la journée ! Mon but, avoir bien plus de nouilles dans la tirelire oiseau!!! Mais dur à maintenir dans le temps, je confirme.

  • #8

    Élodie m (lundi, 10 avril 2017 17:19)

    Je n'ai pas dit que ce livre a débuté pour moi une longue série d'ouvrages de développement personnel. Je lisais déjà Laurent poubelle, mais la lecture de ce livre au moment d'une sorte de burn out m'a été d'une aide inestimable, puisqu'elle a amorcé la lecture d'autres ouvrages qui m'ont bien aidée par la suite ! Je pratiquais déjà la sophrologie depuis un an lors de la lecture de ce livre, ce qui fait que j'étais déjà familière à certains exercices proposés.

  • #9

    Élodie m (lundi, 10 avril 2017 17:24)

    Laurent gounelle (erreur du tel liée au correcteur automatique �) autrement, je pratique aussi la marche afghane (4 pas en inspirant, 1 temps suspendu sur 1pas, 4 pas en expirant), ce qui permet de ne plus penser à rien, d'être conscient du moment présent, de calmer instantanément le mental et le coeur en cas de palpitations. Je prends l'habitude de penser à ma respiration quotidiennement plusieurs fois dans la journée. L'effet calmant est immédiat. La respiration abdominale (par le "ventre") est à privilégier.

  • #10

    Élodie m (lundi, 10 avril 2017 17:30)

    En fait, quand mon esprit s'emballe, je pense à ma respiration pour revenir à moi et à mon corps. Cette technique est super quand on cogite le soir au lit et quand on est alors sûr de ne pas pouvoir dormir ! On pense sa respiration et quelques minutes plus tard, on s'endort naturellement car le mental s'est calmé et le coeur aussi. ☺

  • #11

    Elodie (auteur du blog) (lundi, 10 avril 2017 19:53)

    Wahoo! Que de messages d'un coup! Et quels messages! Précis, développés et axés sur l'expérience personnelle. Philippe et elodie m, vous me faites découvrir la marche afghane que je m'empresserai de tester à la prochaine occasion!
    Elodie m, sauf erreur de ma part, je n'ai pas voulu dire que ce livre avait débuté pour toi une longue série d'ouvrages de développement personnel. Dis moi où est la coquille afin que je la rectifie. Pas mal l'idée des nouilles au fait ;-)

    Personnellement, comme mon stress se manifeste par l'estomac noué (la fameuse boule au ventre), la respiration me fait encore plus ressentir cette sensation désagréable. Je vais me mettre à la recherche d'autres techniques pour un article futur. Si vous en connaissez, je suis preneuse!

  • #12

    Élodie m (jeudi, 13 avril 2017 21:45)

    Quand je disais "je n'ai pas dit que ce livre a débuté pour moi la lecture d'autres livres de développement personnel", cela voulait dire que j'avais omis de le mentionner dans l'article précédent.� Je n'ai pas été claire apparemment, désolée.☺

  • #13

    Elodie (auteur du blog) (samedi, 15 avril 2017 13:43)

    Ok, pas de soucis! ;)