Comment être moins exigeant avec soi même?

Qui n'a jamais rêvé de pouvoir gérer ses obligations quotidiennes de manière parfaite tout en étant zen et en gardant du temps pour soi? Ne serait-ce pas merveilleux de posséder une organisation telle que l'on puisse à la fois ne pas être fatigué et trouver que ce que l'on a effectué correspond totalement à ce que l'on exigeait de soi?

 

Évidemment,  la perfection n'existe pas et on peut vite être rattrapé par les aléas de la vie.

On voudrait parfois tout faire pour que tout soit parfait, mais on se fatigue énormément et il est très rare qu'il nous reste du temps libre une fois nos tâches accomplies. D'ailleurs, il reste toujours quelque chose à faire que ce soit s'occuper des enfants, gérer des factures auxquelles on ne s'attendait pas, tondre la pelouse qui s'est mise à repousser beaucoup plus vite que prévu... Et comme on est perfectionniste, on ne délègue pas et on se fatigue encore plus, sans parler des conséquences sur nos proches qui souffrent également de notre exigence. Alors, comment sortir de ce cercle vicieux?

La première étape est, comme je le dis souvent dans mes articles, d'en prendre conscience. Observez vous et observez également les répercussions que cela a dans votre vie et notez les, sinon l'ego aura vite fait de vous les faire oublier. Pourquoi? Parce que quand on est perfectionniste, c'est que l'on cache en général un manque de confiance en soi. Pour nous protéger contre les critiques et le jugement des autres, notre ego nous pousse alors à vouloir faire l'unanimité afin de ne pas souffrir. C'est une solution en soi et nous ne devons pas nous détester d'avoir pris cette habitude qui, bien gérée, n'est pas négative et nous permet de bien faire les choses et d' apprendre beaucoup puisque nous sommes en général volontaire pour les prendre en charge. Cependant, c'est une question d'équilibre, et si vous lisez cet article, c'est que votre perfectionnisme a pris trop de place. Ainsi, si vous notez au quotidien toutes les conséquences négatives de celui-ci, vous pourrez vous rendre compte qu'il ne joue plus son rôle de protection initial envers vous. En effet, si vous êtes fatigués et ne savez plus dire non afin de vous faire apprécier des autres ou par peur qu'ils fassent mal les choses, vous vous rendrez vite compte que cette exigence et la fatigue qui en ressort n'apportent aucun avantage ni pour vous, ni pour eux. 

 

Il y a d'ailleurs un élément important que vous devez connaître sur votre exigence : celle que vous vous imposez, vous l'imposez aussi aux autres, et les autres vous l'imposent égalementDonc, plus vous aurez des attentes auprès de vous, plus les autres en auront à votre égard et vous ne vous en sortirez plus. Heureusement, vous pouvez changer la tendance : si vous apprenez à être plus tolérant envers vous même, les autres le seront aussi. A vous de voir si vous voulez être dans un cercle vicieux ou vertueux en somme ; même si, il est vrai, cela sera difficile de changer vos habitudes au début, d'où l'importance de bien mettre en pratique les outils donnés dans les objectifs de la semaine (voir plus bas).

 

De plus, tant que vous serez perfectionniste, vous ne pourrez pas déléguer facilement puisque vous aurez un niveau d'attente trop grand envers les autres et vous vous essoufflerez non seulement à vouloir tout faire, mais aussi à le faire parfaitement. De même, vous aurez du mal à refuser un service à quelqu'un d'autre dans le sens où vous ne voudrez pas lui faire de la peine ou parce que vous penserez que c'est un devoir.

Ces éléments ne sont que quelques exemples des répercussions qu'un niveau d'exigence trop élevé peut avoir sur votre vie. Bien sûr, il ne s'agira pas de tout laisser tomber et de ne rien faire de manière optimale, il s'agirait là d'un autre extrême qui présente autant de désagréments que d'être perfectionniste à outrance. Non, le but de cet article est de vous aider à trouver un équilibre et de changer petit à petit vos habitudes. 

 

Une fois que vous avez pris conscience des répercussions négatives de votre perfectionnisme, il vous faudra vous confronter à ce qui vous fait le plus peur : faire exprès de baisser votre niveau d'exigence afin de constater que la terre ne s'arrêtera pas de tourner. Ce sera difficile au début mais il n'y a pas mieux comme marche en avant vers le changement.

Ainsi, ce que je vous conseille, c'est de noter sur un papier vos priorités absolues à effectuer dans une semaine normale et que vous estimez être le seul à pouvoir faire. Faites là ensuite lire à votre conjoint(e) pour qu'il(elle) vous dise s'il(elle) est d'accord et s'il y a des choses que vous pouvez lui déléguer. Avant de lui donner cette liste, vous devrez lui promettre de ne pas remettre en cause ses conseils, notamment les choses qui ne lui sembleront pas prioritaires et qu'il(elle) voudra enlever de votre liste. En outre, vous devrez être d'accord sur le fait que vous vous engagez mutuellement à partager vos tâches, donc à vous apprendre à en déléguer certaines et à faire confiance à l'autre, même s'il fait les choses de manière différente. Mais l'avantage est que cela nous permet d'apprendre plus de choses en adoptant ainsi de nouvelles attitudes.

Si vous vivez seul, montrez cette liste à un(e) ami(e) de confiance ou à quelqu'un de votre famille et demandez lui s'il y a des éléments que vous pouvez enlever ou remettre à plus tard. Il est essentiel de le faire avec une personne bienveillante.

 

Je précise également qu'il est impératif de prévoir des plages horaires larges pour pallier aux imprévus. En effet, si votre planning de priorités est trop serré, vous serez déjà stressé de ne pas y arriver et vous ne pourrez pas en plus gérer les choses qui surviennent et auxquelles il est impossible de penser en amont. Ajoutez donc toujours à peu près un quart d'heure de plus à ce que vous pensiez mettre pour effectuer quelque chose. Par exemple, si les médecins ont toujours du retard, c'est notamment parce qu'ils ne prévoient souvent qu'un quart d'heure par personne. S'ils ne se donnent pas une demi heure par patient, ils vont forcément dépasser leur emploi du temps car il peut toujours y avoir des retardataires, des gens à qui il faut octroyer plus de temps que prévu etc. Alors ne faites pas comme eux! 

Dès que vous vous serez mis d'accord avec l'autre, vous devrez vous tenir à ne surtout pas changer cette nouvelle organisation. Laissez faire votre conjoint(e) comme bon lui semble même si cela vous semble mal fait, observez le(la) sans jugement et prenez exemple sur lui(elle), c'est à dire sur son niveau de perfectionnisme moins élevé. Au début, vous aurez l'impression qu'il(elle) s'y prend mal, vous aurez envie de reprendre son travail. Retenez vous, soyez indulgent envers lui(elle) et apprenez à faire de même pour vous.

 

Concernant vos propre tâches, forcez vous à faire les choses de manière imparfaite et faites le en vous amusant. Lancez-vous notamment des défis : commencez vos phrases par "chiche que".

Imaginons par exemple que vous devez entretenir le jardin. L'herbe, la haie sont trop hautes et il y a des mauvaise herbes dans certains massifs. Dites vous "chiche que je ne m'occupe que de la pelouse et que j'attends la semaine prochaine pour le reste".  Cela va vous démanger, mais tenez bon et allez jouer avec votre enfant à la place. Dans tous les cas, donnez vous comme objectif d'en faire minimum 10% de moins que ce que vous avez l'habitude de faire pour chaque tâche.

De cette manière, vous apprendrez à accepter que certaines choses n'avancent pas comme vous le voudriez sans culpabiliser. Bien sûr, vous culpabiliserez dans les premiers temps, et cela est normal, mais ne l'entretenez pas. Quand vous verrez la culpabilité arriver, inspirez un bon coup, expirez lentement en comptant jusqu'à dix, puis efforcez vous de ne plus l'entretenir. Si cela revient, recommencez autant de fois qu'il le faut. Penser et/ou mettre en place une action qui n'a rien à voir juste après ce décomptage vous aidera beaucoup à passer à autre chose. Ayez toujours en tête de ne pas entretenir la culpabilité! Si par exemple vous culpabilisez de ne pas avoir passé assez de temps à faire le ménage dans les moindres détails, la priorité absolue étant de laver le sol et de faire les poussières, respirez comme je l'ai dit à l'instant, compter jusqu'à dix, et allez vous promener dehors pour vous détendre, mais faites le tout de suite. En gros, passez à autre chose.

Un dernier élément, ô  combien important : prévoyez dans votre organisation du temps pour vous. En effet, quand beaucoup de choses reposent sur vous, il est de votre devoir de mettre la gestion de votre énergie en priorité. En d'autres termes, plus vous avez de tâches à effectuer, plus votre forme pour y arriver doit être importante, et qui dit forme dit repos!

Cela peut paraître paradoxal, voire même impossible à concilier, mais c'est la base d'une organisation réussie.

Votre objectif sera donc également de choisir quatre choses que vous aimez bien faire naturellement. Deux d'entre elles vous concerneront. Pensez à des choses que vous n'avez jamais le temps de faire et qui vous feraient du bien et intégrez les à votre semaine. Accordez leur au moins une heure par semaine chacune. Une autre consistera à passer du temps avec vos proches. Accordez leur aussi au moins une heure par semaine. Si vous avez un(e) compagnon(gne), investissez dans une baby-sitter et sortez avec lui(elle). La dernière est en rapport avec votre ou vos enfants. De même, prévoyez de passer au moins une heure par semaine à faire une activité exclusivement avec eux. Dans tous les cas, il faut que ce soit agréable pour vous, ré-énergisant et reposant. Qu'est ce que quatre heures dans votre quotidien pour vous faire du bien? Essayez, dans la mesure du possible de faire cela les soirs de semaine. Concernant le week-end, gardez un jour où vous ferez des tâches que vous n'avez pas pu faire la semaine et un jour de repos absolu.


Objectifs de la semaine :

 

  1. Notez les répercussions négatives de votre exigence au quotidien pour vous et vos proches afin de prendre conscience de ses aspects contre productifs.
  2. Notez sur un papier vos priorités absolues, celles qui sont véritablement indispensables à effectuer dans votre semaine.

3. Faites les vérifier par votre conjoint(e) ou une personne bienveillante si vous êtes célibataire et suivez ses conseils qui vous sembleront imparfaits sans broncher.

 

4. Tenez vous à ce programme en faisant exprès de baisser votre niveau d'exigence d'au moins 10% de ce que vous avez l'habitude de faire.

 

5. Ayez conscience que cela est normal que vous rencontriez des difficultés à suivre ce programme. Mais forcez vous et vous vous habituerez petit à petit à cette nouvelle façon de faire. Peut on se muscler en une semaine de gym? Non, pourtant il faut continuer, même si cela est dur. Faites de même avec votre conscience : musclez là à être plus tolérante envers vous!

 

6. Prévoyez quatre heures pour vous dans la semaine du lundi au vendredi et un jour entier dans le week-end. Considérez ce temps comme un devoir aussi important que vos impératifs habituels. Si vous êtes en couple, intégrez votre conjoint à ces moments de temps libre, de même si vous avez des enfants.

Article en cours de test. Je remercie la personne qui en a fait la demande et suivra les outils ci-dessous. J'espère que cela l'aidera. Bon courage!


Bilan

Je remercie grandement une de mes lectrices les plus assidues de sa participation à ce bilan qui nous permet d'avoir un retour très intéressant sur les outils précités. J'espère que cela vous motivera encore davantage :

 

"Un bilan plus que positif !! Le fait de me sentir forcée de progresser afin de dresser un bilan positif m'a véritablement changé mon quotidien ! Je visais le positif, et je l'ai obtenu ! C'est fou le pouvoir du mental ! Et c'est passionnant quand on sait que le mental peut être utilisé ainsi pour faire notre bonheur, … ou notre malheur !
Donc, j'ai d'abord commencé à me forcer à faire mon travail de manière imparfaite et de m'amuser en le faisant ! Quand je sentais que je ne m'amusais plus ou que je sentais que je recommençais à me prendre trop au sérieux, en me prenant la tête, je décidai alors de faire une petite pause, et de reprendre ensuite ! C'était difficile parfois de me dire « Allez, je m'arrête » alors que j'étais en plein milieu d'une tâche, et que je savais que le fait de m'arrêter souvent me ferait finir plus tard, mais plus je le faisais, plus ça devenait naturel. Et je constatai alors le bien que ça faisait, je me sentais plus efficace quand je reprenais, et le fait de me dire que je commençais une tâche en n'ayant pas l'intention de tout faire d'un coup, allégeait considérablement ma tâche et la rendait beaucoup moins pénible, car je savais que je pourrais vivre du bon temps et profiter quand même de mon aprém, malgré cette tâche à effectuer ! Résultat : mon aprèm était bien plus diversifié et varié et j'avais pu vivre plein de bons petits moments, malgré la grosse partie de mon temps employée à travailler ! Donc je ne ressentais plus de frustration de ne pas avoir eu le temps de me détendre, plus de stress qui résulte de la tension entre vouloir être « là » alors qu'on est « ici » ou vouloir être « plus tard » alors qu'on est « maintenant » ! Je n'en revenais pas de tout ce que j'avais réussi à faire dans ma journée, comparé à avant ! Je suis passée d'un état où je faisais peu de choses diversifiées, mais  qui duraient longtemps à un état où je faisais plein de choses diversifiées, mais qui duraient moins de temps ! Une autre manière de faire une pause, mais très brève cette fois-ci, consiste à se concentrer sur l'instant présent ou se concentrer sur sa respiration (la pratique de la sophrologie et de la méditation depuis deux ans aidant beaucoup!). Je portais vraiment attention à l'écoute de mon corps, quand il me disait stop, je me forçais à arrêter, même si la volonté n'y était pas. Car je sais que le stress provient aussi du fait que l'on n'écoute pas assez son corps.
Et, chose très importante, j'ai constaté que lorsqu'on se dit que la tâche à effectuer va être facile, elle le devient ; à l'inverse, quand on se fait une montagne des tâches à effectuer en les percevant comme des corvées et comme étant difficiles, elles le deviennent aussi ! Tout dépend donc de notre manière d'envisager et de percevoir les choses ! Je me suis donc forcée à me dire que toutes mes contraintes, que je percevais avant comme des corvées, étaient en fait faciles et rapides ! Et bizarrement, elles le devenaient bien souvent !
J'aime bien alors l'idée de dire de « s'amuser » en effectuant les contraintes : ça peut être mettre de la musique qui nous fait du bien ou nous relaxe, se forcer à sourire ou à rire (ça marche bien) ! Et j'aime bien l'idée de « faire les choses de manière imparfaite », en se disant que «  la Terre ne s'arrêtera pas de tourner » si on en fait un peu moins ou si on fait les choses avec moins de perfection!:)
Aussi, j'ai appliqué la même méthode pour le ménage, je fais un peu quand je le juge nécessaire, sans plus m'éparpiller à vouloir tout faire d'un coup lorsque ce n'est pas prévu, et alors, ça me libère de la corvée du ménage une fois par semaine où je fais tout d'un coup ! Ainsi, mon ménage est fait au fur et à mesure, et n'est alors plus perçu autant comme une corvée, car je n'ai pas le temps de saturer, et je suis satisfaite du résultat !
Je me suis aussi fixée des priorités ! Ce qui m'a permis également de ne plus m'éparpiller et de mieux gérer mon temps et mon énergie !
Ainsi, je me sentais heureuse, heureuse d'avoir réussi à gérer mon temps et mes contraintes autrement, heureuse d'être sortie enfin de cette spirale infernale !
Tout cela paraît être du bon sens, je connaissais mes défauts, mais c'est difficile de changer notre manière de faire, c'est une habitude ancrée en nous et il faut s'accrocher, car les rechutes sont nombreuses, mais je pense que garder en mémoire le bonheur et la légèreté que j'ai ressentis à le suite de mes efforts va m'aider à garder ces bonnes habitudes !
Un grand grand merci donc à toi Elodie, car grâce à ton article et tes outils, j'ai pu être libérée d'un poids ces deux dernières semaines ! Ton travail est formidable !:) Merci infiniment de nous aider à nous sentir mieux dans notre vie !"

 

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Commentaires: 5
  • #1

    Elodie M (mercredi, 30 août 2017 10:09)

    Bonjour Elodie,

    Alors déjà, les photos sont des vues de Cayeux-sur-Mer!!!! :)

    Je rencontre toutes les difficultés que tu cites, malheureusement... Il va donc me falloir tester les outils sérieusement pour mon plus grand bien!!
    En effet, prenons le ménage par exemple, lorsque je décide par exemple d'aspirer une pièce de la maison, un soir, parce que c'est nécessaire pour cette pièce, je me retrouve à, déjà, aspirer parfaitement dans les moindres recoins cette pièce, et à aspirer tout le rez-de-chaussée!! Ce qui n'était pourtant pas prévu à la base! Pareil pour le jardinage, je désherbe un coin prévu au départ et j'embraye sur un autre coin, qui n'était pas prévu!! Autrement dit, je veux tout faire d'un coup, parfaitement! Je le fais donc lentement ! Et comme je fais plus de choses que prévu, cela me prend un temps fou! Et dans le cas du désherbage par exemple, quand j'ai enfin fini, il est temps de vite se laver, de manger et de dormir! Résultat : j'ai gâché mon après-midi à m'abrutir de tâches sans fin et je ne peux même plus profiter de ma soirée! Cela a l'air bête dit comme ça, pourquoi Est-ce que je n'arrête pas avant?? Mais je suis prise dans un élan qui me force à vouloir tout faire d'un coup pour avoir fini une bonne fois pour toutes, et être libérée après... Cela au détriment du profit de l'instant présent, car je suis ici quand je voudrais être là, et que je me presse à finir! Alors que même en me pressant, je fais les choses lentement... Ce qui crée une tension dans mon esprit et me stresse beaucoup... Aussi, une fois que je commence le ménage, je veux tout faire d'un coup, sans m'interrompre, pour ne plus avoir cela en tête après, mais comme la maison est grande, je me mets une pression folle... Mes exigences sont alors trop élevées, ce qui me crée un véritable stress... Il en est de même pour le travail, étant donné que je fais une partie du travail à la maison, le week end, je veux effectuer tout mon travail d'un coup pour enfin profiter de mon week end, mais du coup, je m'abrutis dans le travail, en n'étant absolument pas dans le moment présent, en voulant finir au plus vite, en fuyant "maintenant" pour être à "plus tard", mais même problème, je suis perfectionniste, donc je fais les choses consciencieusement et lentement... Résultat : je passe une journée entière desfois et quand j'ai terminé, c'est à peine si je peux profiter de ma soirée...
    Aussi, les démarches administratives me stressent, mais là, au lieu de vouloir tout faire d'un coup au plus vite, je les laisse s'accumuler ou je me décharge sur mon conjoint, qui se retrouve à les gérer toutes... Je me sens mal à l'aise par rapport à cela et perds confiance en moi quant à ma capacité à gérer l'administratif, je vais donc m'efforcer de reprendre le partage de ces démarches en m'organisant et en ne disant pas sans cesse "après" et en le laissant faire finalement...
    Bref, cette attitude me pourrit la vie et j'ai hâte de tester tes outils pour vivre le poids des responsabilités quotidiennes en plus du travail autrement!!

  • #2

    Elodie (auteur du blog) (mercredi, 30 août 2017 11:05)

    Wahoo, merci pour cette description parfaite de ce que peut engendrer une trop grande exigence personnelle au quotidien! J'attends avec intérêt ton bilan et espère que cela sera concluant pour toi. A bientôt!

    PS : N'oublie pas qu'il est possible de déléguer certaines tâches. Partager les devoirs serait peut être d'échanger le ménage contre l'administratif...

  • #3

    Elodie M (jeudi, 31 août 2017 09:36)

    Mon conjoint fait déjà beaucoup de choses aussi de son côté... C'est juste qu'il le vit de manière beaucoup moins stressante car il s'organise mieux! Il entreprend beaucoup de choses dans une journée ou une soirée, sur lesquelles il ne reste pas trop de temps afin de ne pas saturer, entrecoupées de micro pauses, qui le ressourcent! De ce fait, c'est beaucoup moins pesant! Il y a moins le stress de tout faire en bloc, sans répit! Je dois donc prendre exemple sur sa manière de faire, même si ça me semble difficile pour le moment...

  • #4

    Tom (jeudi, 31 août 2017 20:15)

    Elodie M, je me permets de répondre à ton commentaires, très interessant et très vrai. Pour le coup, mon "soucis" au quotidien diffère un peu du tien. En ce qui me concerne je me disperse dans les taches à accomplir, je vois trop gros dans mon organisation mais je ne fais pas plus que ce que je me suis fixé. Comme tu l'as compris, le soucis c'est ce que je me fixe et pas comment je le fais.
    Si je peux me permettre un conseil: relis ton commentaires plusieurs fois comme si tu n'en étais pas l'auteur... tu verras que la solution à tes "soucis" de fonctionnement sont dans ce que tu as écris. Tu es extremement precise dans ta descritpion, regarde ça et lis ça avec recul et tu trouveras ta solution ;)

  • #5

    Elodie M (dimanche, 03 septembre 2017 18:57)

    En réponse à Tom : j'ai bien relu mon commentaire plusieurs fois en m'imaginant que je n'en étais pas l'auteur. Ma première réaction est : "Elle connaît son problème, qu'Est-ce qu'elle attend pour agir autrement?" J'ai parfaitement conscience que ma manière de procéder n'est pas bonne, mais ce mode de fonctionnement est tellement ancré en moi, dans mes habitudes, qu'il est difficile de le changer. J'y parviens une après-midi ou un week end, je suis fière de moi et bien plus satisfaite, mais mes mauvaises habitudes reprennent vite le dessus au fil du temps... Et toi, as-tu essayé ce que tu me conseillais de faire afin de t'aider également à gérer ce souci? Cela devrait t'aider également en prenant la situation avec de la distance. On y voit plus clair et cela nous permet d'avoir un regard plus objectif et de trouver une solution pour ne pas s'enliser dans nos problèmes...
    Merci en tout cas pour ton conseil!