Comment faire le bon choix malgré un dilemme apparent?

Comment vous sentiriez vous si vous aviez enfin fait le bon choix? Si vous pouviez trouver un moyen sûr et facile vous permettant de prendre les bonnes décisions sans rien regretter ni faire de retour en arrière? Songez au bien être que procure le sentiment d'avoir choisi le bon travail, le bon partenaire ou même la bonne part de tarte!

 

Alors bien sûr, il est parfois difficile de se tenir à un choix une fois que l'on croit qu'il est fait. Parfois, on pense avoir pris la bonne décision et puis finalement, on regrette le jour suivant la position prise la veille. Souvent, on ne voit plus que les points négatifs du choix que l'on a mis de coté et on y repense. Cela crée un stress difficile à soutenir, et plus on veut s'en libérer et plus on a l'impression de jouer sa vie. 

La solution, qui certes ne va pas vous faire plaisir, c'est qu'il faut sortir de ce cercle infernal. Vous ne jouez pas votre vie! Chaque décision est en réalité neutre et toutes contiennent des avantages et des inconvénients. Si vous avez déjà fait la fameuse colonne des pour et des contre pour vous décider, vous avez sans doute remarqué que cela ne faisait qu'empirer les choses et que les décisions prises finalement n'avaient rien de mathématique. Souvent, on choisit un élément qui avait pourtant plus d'éléments négatifs, ce qui apparaît comme paradoxal. La raison en est que les décisions sont plus une matière du cœur que de pragmatisme et pour cela je ne citerai que Pascal : "le cœur a ses raisons que la raison ignore". Bien sûr, la vie ce n'est pas de la littérature et de la philosophie mais ce fameux casse tête entre le cœur et la raison ne date pas d'hier pour nous tous : combien d'élèves choisissent la section S ou ES plutôt que L pour la simple et bonne raison que cela leur donnera plus de choix au détriment de leurs aspirations personnelles? Combien subissent un ou une compagne qui ne leur correspond pas de peur d'être seul ou de ne pas correspondre aux représentations sociales? 

 

Il était certes plus simple de vivre quand les parents décidaient pour nous : il fallait reprendre l'affaire familiale et épouser quelqu'un qui correspondait à nos parents. On entrait alors en conflit avec nos parents ou avec la société si notre sort ne nous convenait pas. Mais maintenant, nous sommes libres de nos choix et en subissons les conséquences : nous sommes seuls responsables de notre sort et ne pouvons nous en vouloir qu'à nous même si nous ne sommes pas contents de notre vie... C'est pour cela qu'à chaque décision importante, nous avons l'impression de jouer notre vie.

 

Mais stop! Cela n'est pas vrai! La seule chose que l'on peut perdre, c'est du temps. Et encore, dans ce cas là, ce n'est pas une perte mais un besoin. C'est le fameux "satisfait ou remboursé." Donnons nous le droit d'essayer des choses et de les laisser tomber si elles ne nous correspondent pas.  Même les moines font des vœux qui ne durent que trois ans d'abord avant de faire un choix définitif. Donc vous aussi, donnez vous le droit d'essayer puis de choisir de partir si cela ne vous correspond pas. 

 

Bien sûr, je ne dis pas qu'il faut négliger le pragmatisme. Ce que je veux dire, c'est que si on ne pense que de cette manière, on risque de tomber à coté de ses aspirations profondes et donc de ne pas être satisfait à long terme. Écoutons le cœur d'abord puis adaptons le choix du cœur à la réalité plutôt que de le contraindre entièrement.

 

L'exercice de cette semaine a donc pour but de nous aider à suivre notre cœur dans un premier temps, à laisser pour le moment les freins matériels et les peurs qui nous empêchent d'y voir clair pour faire un choix qui nous correspondra totalement et nous fera nous dire "je m'y vois déjà!"

 

N'oubliez pas non plus que je propose des rendez-vous de coaching très accessibles avec un premier contact gratuit si vous avez besoin d'un coup de pouce plus personnalisé et qu'il suffit de me contacter par mail à elodie.dumez@yahoo.fr


Objectif de la semaine :

 

-Prenez une feuille de papier sur laquelle vous donnez un titre à l'un des choix qui s'offre à vous.

-Puis décrivez votre vie comme si le choix était déjà fait, que vous y étiez déjà et que vous racontiez à quelqu'un qui ne vous a pas vu depuis longtemps ce qui vous est arrivé. En gros, faites comme si vous y étiez. Vous devez en écrire une bonne page et décrire avec des détails et des éléments concrets ce qui vous arriverait si vous aviez fait ce choix là.

-Observez alors les émotions qui vous habitent au fur et à mesure que vous racontez. Et à la fin de votre récit, notez vos sensations, émotions et sentiments ressentis lors de celui-ci.

 

-Faites cela pour chacun des choix entre lesquels vous hésitez et celui qu'il conviendra de prendre sera celui qui vous fera le plus rêver. Faites déjà cela, et dans le bilan de la semaine prochaine, je vous montrerai comment adapter cela au pragmatisme. 

-Et n'oubliez pas de partager en commentaire votre avis sur cet outil!


Bilan

Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour les lecteurs assidus de n'avoir pas pu faire ce bilan le jour habituel. Mais les dernières semaines de juin, je suis toujours très prise par mon travail dont il sera d'ailleurs question dans ce bilan car mon dilemme est professionnel.

 

Je suis en effet professeur de français et me suis spécialisée depuis quatre ans maintenant dans les cours particuliers (préparation au bac, aux concours, aide en orthographe, aux dyslexiques). J'en donne depuis de nombreuses années puisque cela remonte à 2006, c'est-à-dire au début de mes études de Lettres. Une fois le capes passé, pour des raisons familiales, j'ai dû me mettre en disponibilité quatre ans après mon début d’activité en collège et lycée. Il faut savoir qu'entre temps, j'ai aussi suivi une formation de deux ans à l'école mhd Coaching dont le diplôme est reconnu par l'Etat, au RNCP.

 

Pourquoi je vous dis tout cela? Parce que ça a à voir avec un choix qui m'ennuie. Pour faire court, j'adore ma situation actuelle : je donne des cours particuliers et des séances de coaching. J'aide les autres à évoluer, progresser et j'adore ça. Mais, comme je suis amenée à déménager régulièrement à cause de ma situation familiale (mutations fréquentes de mon conjoint), je dois repartir de zéro niveau clientèle à peu près tous les trois à quatre ans, ce qui est difficile. Et redevenir professeur en collège ou lycée est compliqué. Pour l'avoir vécu deux fois, à chaque fois que je retrouvais du travail là où on déménageait, il ne restait des places que dans de mauvais établissements. Autant vous dire que faire de la garderie à vie ne me tente pas. Alors même si j'ai toujours le Capes, je me demande actuellement si je ne vais pas passer un autre concours, notamment celui de bibliothécaire.

 

Voilà donc l'objet de mon dilemme :

-soit je continue à donner des cours particuliers et des séances de coaching en devant me refaire une clientèle tous les trois à quatre ans.

-soit je passe le concours territorial de bibliothécaire (un job qui m'a toujours tenté) pour être tranquille au niveau financier et retrouver une situation stable plus facilement à chaque déménagement.

J'ai donc utilisé l'outil que je vous proposais plus haut. Cela a assez bien fonctionné dans le sens où il m'a permis de confirmer ce qu'au fond je voulais vraiment (et savais...). En fait, j'ai découvert que les deux choix me plaisaient mais que chacun ne me procurait pas les mêmes émotions. Quand j'ai écrit sur le métier de bibliothécaire, je ressentais de la tranquillité. J'étais zen et je ne me sentais pas jugée par la personne à qui j'écrivais. Je n'avais pas l'impression qu'elle jugeait mon métier ou qu'elle le trouvais bizarre, comme c'est le cas quand je parle du coaching. Oui, le mot qui ressort c'est la notion de tranquillité (financière, sociale etc). 

Par contre, quand j'ai écrit sur le métier de professeur particulier et de coach de vie (que je mets toujours ensemble car pour moi ils se complètent), j'ai ressenti une joie intense, une exaltation. J'étais passionnée par ce que je racontais. Je n'ai d'ailleurs pas eu beaucoup à écrire pour comprendre que c'est ce choix qui me convenait le mieux, enfin qui parlait le plus à mon cœur.   

 

Donc mon choix était fait! Il était assez évident et la raison pour laquelle j'hésitais concernait la sécurité financière. Je pense que les dilemmes professionnels sont dus, pour une grande part, à ce problème. Après, il ne faut bien sûr pas foncer tête baissée dans n'importe quel métier s'il ne vous permet pas de vivre et d'être autonome. Si on en revient à mon cas, j'ai juste eu la peur de l'entrepreneur qui doit se refaire une nouvelle clientèle. Mais mes peurs étaient vides de sens puisque j'ai déjà réussi à vivre de ce métier. Il n'y a pas de raison que ce ne soit pas de nouveau le cas. Renoncer à ma vocation pour cela aurait donc été une erreur. 

 

Chacun doit donc prendre ses responsabilités tout en restant pragmatique. Mais aller à l'encontre de son cœur peut rendre malheureux et il faut savoir ménager la chèvre et le chou. Dans mon cas, par exemple, je pense que je vais passer le concours de bibliothécaire de manière à avoir une porte de sortie au cas où mon métier actuel ne me permettrait plus de vivre. Mais que dans ce cas. Pour l'instant, je reste donc professeur particulier et coach de vie. 

 

Et vous, avez vous des choix difficiles à faire dans votre vie actuellement? Si c'est la cas, n'hésitez à essayer cet outil et à nous faire un retour en bas dans les commentaires. Comme je le dis toujours : "ensemble, faisons avancer la recherche dans le développement personnel!" 

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Commentaires: 2
  • #1

    Jean-paul (mardi, 21 juin 2016 22:28)

    En effet, il était peut être plus simple de subir le choix des autres. Et il est vrai que d'être responsable de ce qui nous arrive peut être lourd.
    J'aime bien cet outil et j'y repenserai la prochaine fois que je me sentirai dans ce dimemne.
    Merci,

  • #2

    Elodie (auteur du blog) (mercredi, 22 juin 2016 09:53)

    Merci Jean-Paul pour ton retour. N'hésite pas à nous faire part de ton expérience si tu es confronté à cette situation, même plus tard. A bientôt